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Venez soutenir douze familles jetées à la rue à Toulouse

Article proposé le mardi 19 juin 2007


12 familles dont 30 enfants, sont jetées à la rue ce mardi matin

Encore une fois, le même préfet de la Haute Garonne qui se refuse à régulariser ces familles, les maintenant de ce fait dans l’incapacité de subvenir à leurs besoins, a l’intention de contraindre la DDASS 31 à interrompre le financement de leur hébergement.

A l’heure où nous assistons à un très net durcissement des services préfectoraux se traduisant par une recrudescence des procédures à l’encontre des familles et un accroissement notable des mises en rétention, nous allons à nouveau devoir nous mobiliser pour permettre à ces familles de vivre dans minimum de dignité.

La journée du 19 est cruciale, et il y a lieu de s’attendre à des heures très agitées qui nécessitent que chacun soit disponible en fin de journée, pour nous opposer à ces pratiques inacceptables.

Nous vous appelons MARDI 19 JUIN à 17H - Place St Etienne

PREVOIR DE RESTER SUR PLACE POUR SOUTENIR LES FAMILLES POUR CETTE PREMIERE NUIT A LA RUE

Le réseau éducation sans frontières

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1 Message

  • Dans un communiqué du 19 juin portant sur la situation des 12 familles, la préfecture de la Haute Garonne prend quelques libertés avec la réalité des faits.

    Alors qu’elle affirme que « toutes les voies de recours ont été utilisées et, chaque fois, cette position a été confirmée », de fait bon nombre de décisions de cette même préfecture ont été censurées par le Tribunal Administratif de Toulouse. Ajoutons à cela que, par ailleurs certaines familles qui ont reçues des Obligations à Quitter le Territoire Français devant le même tribunal qui n’a, à ce jour, pas rendu sa décision.

    De même, contrairement à ce qu’affirme la préfecture à propos des familles bulgares et roumaines, des promesses d’embauche sérieuses ont été fournies depuis l’été dernier et des contrats de travail sont soumis à l’examen de la Direction Départementale du travail et de l’Emploi.

    Enfin, concernant la question de leur hébergement et leurs soins, si elles ont pu bénéficier de la solidarité nationale, nous soulignons qu’il fait partie des obligations de l’Etat de les héberger et de leur permettre un accès aux soins, si cela s’avère nécessaire.

    Rappelons ici que ces familles remplissaient dans la majorité des cas les conditions d’application de la circulaire Sarkozy du 13juin 2006, et que nous ne serions pas confrontés à une situation telle que nous la connaissons aujourd’hui si cette circulaire avait été appliquée avec moins d’arbitraire et plus d’humanité ;

    Au final, par ses manœuvres dilatoires accordant 48 heures d’un maigre répit, la préfecture de la Haute Garonne est en train de créer les conditions qui visent à lui permettre, au prix de la souffrance de familles et d’enfants maintenus dans la précarité et l’angoisse, de satisfaire aux exigences chiffrées imposées par le ministère, au mépris de la dignité et du respect des droits fondamentaux des personnes.

    Face au durcissement croissant des positions de M. le Préfet de la Haute Garonne, le Réseau Education Sans Frontières 31 reste toujours aussi déterminé et en situation de vigilance renforcée.

    Il appelle l’ensemble des citoyens de Toulouse et de son agglomération à le rejoindre dans les jours et les semaines qui viennent pour opposer une résistance active face à une politique menée en notre nom et indigne de notre pays.

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