Trois acteurs de la Reynerie sont interviewés par Benoît de la COFRIMI pour présenter le quartier qui est défini comme « un quartier populaire du sud de Toulouse où une majeure partie de la population est issue de l’immigration ».
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Nicolas est travailleur social à la Reynerie. Depuis plusieurs années qu’il y côtoie les jeunes, Nicolas a pu constater l’absence de confiance et de perspective que témoignaient ces derniers. Ceci est dû à une politique excluante, à une vision à court terme et peu à l’écoute des habitants. Les rapports aux institutions deviennent alors insupportables : beaucoup ont accepté l’idée que la prison est un passage normal dans leurs parcours sociaux… |
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Marcel milite à la Reynerie depuis 1976. Il nous explique sa vision de l’évolution du quartier et la tendance, depuis une vingtaine d’années, à mettre en avant le bâti et l’urbanisme au détriment des habitants… |
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Jean-Marc est salarié dans le quartier de Reynerie depuis 17 ans et constitue donc l’une des mémoires vivantes de l’histoire de ce quartier. Il nous raconte comment la Reynerie, qui à la fin des années 70 paraissait comme un projet urbanistique novateur, s’est peu à peu délité dû à la ghettoïsation et à l’absence de mixité sociale. Il nous raconte aussi l’absence totale d’organisation et de gestion dans l’accompagnement des personnes qui devaient se faire reloger suite aux destructions des immeubles. |