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La Reynerie au mois de juillet

Article proposé le mardi 7 septembre 2004, par Lilas


C’est un groupe de « T Oseptiens » transis par le vent, qui part ce matin à la découverte du Mirail, sous la conduite de Catherine de l’association « randonnées urbaines La Gargouille ». Oui, pour une vraie découverte de ce quartier que l’on croyait si bien connaître !

Comment ! la Garonne passait ici, dans les très vieux temps ! C’est donc elle qui a laissé toutes ces nappes d’eaux souterraines aux multiples résurgences. Bien sûr, on avait entendu parler des Romains, mais nous sommes très impressionnés par le récit de la construction de l’aqueduc qui depuis Montlong, captait une trentaine de sources dont celle del Mirailh et acheminait leur eau par monts et par vaux , tantôt en souterrain ,tantôt en aérien , et même en traversant la Garonne - alors dans son lit actuel- pour approvisionner la ville de Tolosa et ses thermes.

Il y avait des fermes au Mirail, les bordes dont on retrouve le nom dans quelques quartiers. On y a même retrouvé les tombes de paysans wisigoths, puisque pendant plus d’un siècle, Toulouse fut la capitale du grand empire Wisigoth qui, s’étendait de la Gascogne en Espagne passant par le Massif Central et Narbonne après la défaite des Romains (- est-ce pour cela que l’on traite ici tous les malotrus d’ostrogoths ? à quelles inimitiés faisons-nous écho ?) -. Peu de vestiges nous restent de ces temps là, mais le Mirail garde encore de beaux pigeonniers et quatre châteaux sur les cinq construits au XVIIIe siècle .

Bref, revenons à notre groupe qui chemine dans les « cheminements » et qui apprend que ce terme employé pour les adresses actuelles, a été inventé spécialement pour le Mirail lors de sa construction. Candilis était l’élève de l’architecte Le Corbusier, celui-là même qui a construit la Cité Radieuse -connue aussi sous le nom de « maison du fada »- à Marseille. Selon les mêmes principes, Candilis construisit dans les années 60, une ville nouvelle à la demande de la municipalité de Toulouse, pour loger toute la population attendue.

Du haut des coursives du 13eme étage de l’immeuble de Satie, après avoir repéré au loin les collines de Pech-David , le dôme de La Grave , la tour de Saint Sernin, , Catherine nous montre comment ont été appliqués ces idées d’architecture si généreuses au départ :
- les immeubles construits en tripodes, c’est-à-dire dont les trois barres évitent les vis-à-vis directs, bien que certains fassent exception à cette règle et soient quand même construits à angle droit,

  • le respect de la « coulée verte » des grands arbres à la présence si bienfaisante, gardés nombreux entre les bâtiments, comme nous le voyons de haut, et aussi, à nos pieds vers le collège et sa structure en patio,
  • et surtout l’isolation des voitures qui circulent au niveau du sol, où sont les rues et les parkings, alors que les habitants peuvent aller à pieds, à vélo ou à rollers, de Reynerie à Bellefontaine sur de larges passerelles bâties au niveau des 1ers étages des immeubles ainsi que les dalles conviviales, où s’installe une grande diversité de commerces. Chaque immeuble est conçu comme une petite ville avec ses points de, regroupements conviviaux près des ascenseurs, tous situés au point de rencontre des trois branches du tripode. Il a même été prévu des locaux pour les petits commerces de proximité, dans les immeubles mêmes, tout au long des coursives, véritables rues prévues tous les 3 étages Il existe aussi, ici et là, de beaux appartements duplex.

Cependant, par souci d’économies, le beau projet n’a pas été respecté dans son intégralité. Et pourtant dans ces réalisations conçues pour les classes moyennes, bien des gens se souviennent d’avoir vécu heureux à Reynerie

Et puis vinrent les années 80 , avec leurs problèmes , et le regroupement dans ces quartiers, de populations au taux de chômage très élevé et aux revenus de plus en plus précaires, les immeubles prirent alors des allures de ghettos. Déjà, on avait abattu les passerelles piétonnes. Bien des commerces disparurent , d’autres, pour la plupart de petites épiceries, s’établirent au niveau du sol sur la nouvelle place Abbal et dans les petites rues adjacentes

Puis on parla d’insécurité, les coursives furent barrées, d’autres ascenseurs construits dans des tours extérieures. La rocade d’abord puis la ligne de métro, ont permis à quelques années d’écart, de désenclaver le Mirail en le rapprochant du centre de Toulouse. Aujourd’hui, nous assistons à la démolition des dalles et de certaines barres d’immeubles, dans le cadre du Grand Projet de Ville qui doit rénover Bellefontaine , Bagatelle et Reynerie .

En attendant, nous profitons toujours d’un coin très privilégié, celui des 7 hectares d’espaces verts aménagés autour du lac de Reynerie, là où le festival Racines est revenu cette année avec ses 3 jours de musiques méditerranéennes, et où se reflètent les feux d’artifices du 14 juillet . Et puis encore de ce bijou qu’est le parc du château de Reynerie, aux arbres bicentenaires.

Mais ceci est une autre histoire, que nous vous conterons une autre fois, avec la suite de la visite. Merci Catherine , merci TO7 !
Henriette

A votre tour :
Vous avez aussi des souvenirs du quartier tel que vous l’avez connu dans votre enfance ou lors de votre arrivée ? Ce serait bien sympathique de les partager avec tous !
Alors vite, à vos plumes, à vos claviers, répondez à cet article ou encore venez raconter vos souvenirs à l’accueil de TO7.

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1 Message

  • La Reynerie au mois de juillet

    15 novembre 2006, par Faussemagne Sandrine patricksandrine31 hotmail.com

    Bonjour a tous je ne sais pas qui vas lire cette article qui n’a peut etre rien a voir avec tout sa voila je vais vous racontez mon histoire qui peut etre malheureusement est aussi l’histoire d’autres habitants de la reynerie.
    Je suis arrivée a la reynerie en juillet 2003 j’habite au 2 cheminement louis auriacombe au 15ème étages, l’ascenseur lui ne dessert que le 13ème étages en autre mais a l’époque pour moi monter les deux étages qui reste pour arriver jusqu’a mon appartement n’était pas un problème même si j’avais déja un handicap, j’ai trouvé un reclassement a l’école vincent auriol a muret pour passer un bep et bach pro de comptabilité, j’ai d’abord fait 6 mois de remise a niveau et passé a 45 ans le brevet des collèges que j’ai eu, puis j’ai continué pour le bep l’année d’aprés en septembre 2005, malheureusement mon état médical s’agravait de jour en jour mais je tenais bon a coup de cachet (antalgique pour la douleur), mais un jour de décembre tout c"est arreter, je me suis retrouver au lit et oui pendant les fête de noël souffrant le marthir ne pouvant casiment plus marcher, c’est la que la descente aux enferts a commencé soigné par antalgique morphine, neurontin, en dose maxi rien a faire d’autre que sa, pour moi finis la formation, finis les beaux rêve de reconvertion, j’étais handicapée marchant avec une canne difficilement la douleur jour aprés jour malgré les antalgiques.

    J’ai eu beaucoup de mal a ressortir dehors j’avais honte, oui honte de quoi me dirais vous ?, honte d’être handicapée, honte du regard des autres, honte de ne plus pouvoir jamais travaillés oui tout sa et mon logement qui est devenu complètement inadapté puisque je ne devrais surtout pas monté d’escalier parce que sa agrave mon handicap jour aprés jour.

    Alors j’ai fait une demande de mutation de logement a PATRIMOINE j’ai laissé mon dossier complet dans leur boite au lettre parce que l’agence de la reynerie pour pouvoir y acceder il faut, monter des escaliers alors j’ai mis mon dossier complet sa je le répète dans leur boite aux lettres, mais il n’a été enregistrés que le 6 juin 2006, je les relances depuis cette date, mais voila j’ai fait une demande a la cotorep pour une allocation adulte handicapée, et je contais dessus pour pouvoir financé un départ dans un logement privé si il n’y avait pas d’autre solution, l’allocation adulte handicapés ma été donné par la cotorep, mais lorsque j’ai tel a la caf n’ayant pas de réponse de leur par, j’ai appris que je n’y avait pas droit cette année (parce que il ne faut pas avoir eu de revenus l’année précédent la demande d’AAH « nouvelle loi 2005 pour les personnes handicapés !!!!!) peut etre en février 2007 m’ont il répondu, mais par contre pas de notification de refus envoyé sa pas moyen de l’avoir voila les surprises de la nouvelle loi 2005 pour les handicapés, je peux vous dire que sa a été pour moi pire que tout je suis tombée dans la dépression total, mais le pire de tout c »est qu’a cette date (mercredi 15 novembre 2006) il n’y a plus qu’un seul ascenseur qui fonctionne enfin quelque fois parce que au 2 cheminement louis auriacombe l’ascenseur est en panne au moins deux a trois fois par semaine, mais voila les trois ascenseur du 5 cheminement louis auriacombe sont tous les trois en panne et en réparation !!!!!!!! et moi si par malheur je descend et qu’a mon retour l’ascenseur est en panne il m’est IMPOSSIBLE MEDICALEMENT de monter 15 étages (PATRIMOINE à deux certificat médicaux attestant de mon état physique avec les explication claire de mon handicap et de ses conséquence) si je le fais je prend le risque de me retrouver en fauteuil roulant le reste de ma vie, mais sa patrimoine s’en fou royalememnt je leur tel tous les jours a peu prés toujours la même réponse, on n’a rien en ce moment ce qui est faut ils ont des maisons et c’est pour moi ce qui serais idéal mais voila mon mari travail et pas moi(patrimoine ne reconnait pas comme un revennu l’AAH et la pension d’invaliditée de la secu) ben voila je reprend en pleine figure mon handicap comme une tarre, une pesfiférée de la société n’ayant aucun droit sinon celui de se taire de se caché et surtout de la fermé pas faire de vague surtout pas faire de vague, mais la au jour d’aujourd’hui je n’en peu plus entre la douleur physique et moral je n’en peu plus aujourd’hui mercredi 15 novembre l’ascenseur est en panne (samedi 11 novembre l’ascenseur a été en panne toute la journée et j’ai annulé un déjeunée familiale qui me tenait a coeur) et je ne peux pas sortir j’avais rdv avec une amie pour passé la journée ensemble et bien je ne pourrais pas a cause d’une machine voila ou j’en suis et je ne dis pas tout un logement inadapté pas de douche mais une baignoire ou je m’assoie au bord pour me lavé au risque de tombé en arrière mais qu’elle est la solution si ce n’est celle la ? se que je veux vous dire c’est que tout le monde dit bien des choses sur les aides aux personnes handicapés ben moi je vous dis que moi je n’ai rien absolument rien je n’ai aucune aide rien du tout alors de qui se fou t’on dite moi ? faut il que je me jette du 15ème de chez moi faut il que je fasse le grand sot pour qu’enfin on écoute faut il que je me suicide pour que les choses changes ?
    Elle est ou la réponse ?
    merci a tout ceux qui auront pris le temps de me lire jusqu’au bout et si vous avez une idée ou si vous pouvez m’aidez voici mon adresse mail
    patricksandrine31 hotmail.com

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