Conclusions d’analyses superficielles, les lieux communs à propos de la banlieue font florès.
Petit florilège :
dans les cités
- les hommes sont moins intégrés qu’ailleurs
- les hommes sont moins courageux
- les hommes sont moins travailleurs
- les hommes sont moins respectueux
- les garçons réussissent moins bien leurs études que les filles etc etc
Désespérant, n’est-ce pas, ce chapelet de « moins » ?
A TO7, nous en sommes tout contrits. Et heureusement, Fadela Amara par sa visite éclair, nous a redonné le sourire.
En effet, grâce à elle nous découvrons que nos hommes ont au moins un plus à leur actif : ils excellent en matière de violence faite aux femmes.
Je sais, Madame la Secrétaire d’Etat n’a jamais explicitement dit cela. Je sais aussi que les choses suggérées ont plus de puissance et d’impact que les choses dites.
En plaçant sa visite sous l’unique thème de la violence, Fadela Amara laisse penser qu’il s’agit là du problème essentiel, la matrice de tous les autres (le chômage, la relégation, la misère morale et matérielle…).
Or, les études le prouvent : comme la c…., la violence faite aux femmes est une des choses les mieux partagées au monde.
La répartition de ce fléau ne dépend ni de la géographie, ni de la situation économique, ni de la culture.
C’est un fait, la violence existe dans les cités mais pour l’éradiquer la même arme est efficace au Mirail ou dans le XVI è arrondissement.*
A contrario, les problèmes spécifiques aux banlieues doivent trouver des solutions spécifiques.
Mme Amara y pense nous dit-on !
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