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Le 21 septembre 2001

Article proposé le mardi 1er octobre 2002, par L’Equipe de T-O-Mirail


10 h17 : L’usine pétrochimique AZF à Toulouse explose.

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le 21 septembre 2001
photo du SAMU de Toulouse

Le pôle chimique de l’Onia : AZF, la SNPE et ses deux filiales : Tolochimie et Isochem.
Ces usines font partie des 1250 sites industriels Français classés SEVESO.

« L’émotion suscitée par le rejet accidentel de dioxine en 1976 sur la commune de Sévéso en Italie, a incité les états Européens à se doter d’une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs. Le 24 juin 1982 la directive dite SEVESO demande aux états et aux entreprises d’identifier les risques associés à certaines activités industrielles dangereuses et de prendre les mesures nécessaires pour y faire face. »
Extrait du site du ministère de l’écologie et du développement durable.

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AZF au centre de Toulouse

L’usine AZF se situe à environ 5 kilomètres du centre ville de Toulouse, sur une zone industrielle entourée de quartiers très peuplés : à moins de 1 kilomètre, on trouve hôpital, lycée, magasins, habitations… ainsi que rocade et route nationale.
A 500 mètres environ d’AZF se situe la SNPE (société nationale des poudres et explosifs), qui produit entre autre chose le carburant de la fusée Ariane, et qui utilise des substances hautement dangereuses.

AZF, construite dans les années 1920, fabriquait des engrais azotés, commercialisés sous la marque AZF (Azote de France).
Elle appartenait au groupe TotalFinaElf, et employait 450 salariés.
C’est un stockage d’environ 300 tonnes d’ammonitrate qui a explosé.
La cause précise de l’explosion est en cours d’analyse, et fait l’objet de débats.

La gigantesque explosion a pulvérisé l’usine, laissant un cratère de 15 mètres de profondeur sur plus de 50 mètres de long. La secousse provoquée par l’explosion a été équivalente à un séisme d’une magnitude de 3,4 degrés sur l’échelle de Richter.
Le souffle de l’explosion a complètement ravagé la ville, volatilisant les vitres, arrachant les toitures, déstabilisant les murs.

D’innombrables habitations, magasins, ainsi que des voitures, des bus… ont été endommagés ou détruits. De nombreuses personnes ont été tuées ou blessées par les débris projetés.

Un grand nuage roux s’est élevé au dessus de l’usine. Les autorités ont recommandé aux populations de rester confinées.

Quelques jours après la catastrophe, le bilan humain s’établissait à 30 personnes décédées et environ 2400 blessés grave.
Le traumatisme psychologique a été très important, notamment chez les enfants, qui ont vécu la catastrophe alors qu’ils étaient en classe.
Plusieurs milliers de personnes n’avaient plus de logement.
Beaucoup de commerces, d’industries ainsi que les équipements publics (écoles, hôpitaux, crèches, installations sportives, salles de spectacles etc..) ont été affectés durablement dans leur activité.
Les dégâts matériels ont été estimés à plus d’1 milliard d’Euros.

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