Dans le cadre d’un projet mené par Cultures du Cœur, en partenariat avec l’Usine et Marionnettissimo, l’association Bell’Arc en Ciel s’est fait reporter culturel à l’Usine.
L’usine, lieu dédié aux arts de la rue, est un impressionnant bâtiment situé dans la zone industrielle de Tournefeuille.
Elle accueille en permanence quatre structures : la Machine, La Ménagerie, les Phun et les Thérèses.
Elle est composée d’une partie artistique et d’une partie administrative.
Elle rayonne sur plusieurs communes du territoire.
L’intérieur fait penser à une ruche, tant les activités sont nombreuses et diversifiées : répétition, création et construction de décor, de costumes, de personnages gigantesques pour des spectacles de rue, création de films d’animation et tant d’autres.
Nous avons été très bien accueillies dans cette visite guidée.
Dans l’entrée, nous avons admiré l’escalier en fer forgé et le Vélo-Machine à son pied, qui exprime tout le savoir-faire des professionnels de ce lieu.
Nous avons ensuite pénétré dans un atelier géant où l’on fabrique des décors : travail du fer, du carton, du papier, maquettes diverses, personnages de feuillages et de grillage, cheval énorme destiné aux spectacles de la rue. Tout attire le regard.
Dans la salle réservée aux costumes, une couturière très expérimentée nous a parlé de son travail depuis la conception jusqu’à la confection sur mesure.
Elle crée le vêtement en fonction du personnage de la pièce.
Puis nous avons eu la chance d’assister à une répétition de la compagnie le Lutin qui prépare un spectacle intitulé « ligne(s) d’horizon ».
Il était très intéressant de voir l’élaboration d’une pièce de théâtre où chaque élément est étudié.
Les acteurs, par une gestuelle souple, transmettent, sans parole, diverses manières d’écrire et de peindre leur vécu.
Nous sommes leur premier public et la metteuse en scène est attentive à nos remarques, ce qui crée un lien entre les spectateurs et les comédiens.
L’usine est comme un cocon qui donne tous les moyens aux artistes d’exprimer leur créativité jusqu’à ce que l’œuvre, tel un papillon, ouvre ses ailes et nous fasse prendre conscience d’une réalité à changer.
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