Jeudi 14 février, une premier bail a été signé entre une société HLM et un enfant de Don Quichotte, une des 54 personnes qui campent au pied du monument aux morts de Toulouse, en attente d’une solution de logement. Pour les autres rien en vue, si ce n’est l’épidémie de grippe et de gastro-entérite qui sévit sur le campement.
Le dialogue est toujours au point mort avec la mairie pour l’installation d’un campement provisoire, dans des mobil-homes, le temps de régler la situation. La mairie propose Sesquière, un terrain boueux et trop éloigné du centre-ville pour « les enfants de Don Quichotte ». Ces derniers voudraient s’installer dans la cour de la caserne Niel ou celle du GIAT.
« Il nous est impossible de donner suite à ces propositions : les terrains du GIAT n’appartenant pas à la ville et le site de Niel devant faire l’objet de fouilles archéologiques qui ont retardé de deux ans notre programme de construction de logements sociaux et privés ». répond la mairie.
Faute de création de logement sociaux et de place d’hébergement supplémentaires, la solution transitoire par un hébergement provisoire en bungalow (du même type que celui proposé aux sinistrés d’AZF) semble inévitable, y compris à la fédération nationale des associtions d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars) chargée du suivi social des campeurs (voir communiqué ci-dessous). La Fnars rapelle par ailleurs qu’aucun financement spécifique pour cette sortie de crise n’est actuellement programmé.
En attendant les « Enfants de Don quichotte » organisent samedi 17 février à midi un pique-nique citoyen sur le campement et le groupe musical « La Teigne » offrira un concert dimanche 18 février après-midi au même endroit.
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