Dernier ajout : 8 décembre 2008.
Le 20 novembre 2008, deux membres du conseil scientifique d’ATTAC à Toulouse sont venus à TO7 pour expliquer la crise financière : la crise n’est pas un accident, elle devait se produire. On a recherché des « boucs émissaires » : les parachutes dorés, les traders fous. En fait, c’est le système qui est en cause. Le capitalisme fonctionne par cycles. La crise actuelle marque la fin d’un cycle du capitalisme qui a commencé en 1945. La phase A a duré jusqu’en 1975. L’économie est installée sur la (...)
(lire la suite)(texte intégral de la tribune libre parue, réduite d’un tiers, dans Le Monde en date du samedi 18 octobre 2008) La crise planétaire de la finance, telle qu’on nous la présente, ressemble à un de ces gros mauvais films concoctés par l’usine à succès préformés qu’on appelle aujourd’hui le « cinéma ». Rien n’y manque : le spectacle progressif du désastre, le suspense à énormes ficelles, l’exotisme de l’identique – la Bourse de Djakarta logée à la même enseigne spectaculaire que New York, la diagonale de (...)
(lire la suite)Qui peut douter que la crise financière actuelle entre dans une nouvelle phase, celle bien prévisible de la crise économique et sociale ? La question qui doit nous interpeller fortement est celle de savoir jusqu’où cette crise emmènera les citoyens de notre planète ; vers un régime économique avec davantage de régulation où les États reprendront progressivement la main par rapport à une finance en pleine dérive ? Ou bien, au contraire, vers plus de désordres, de ruptures, avec des conséquences qui (...)
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