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LE TRAVAIL SOCIAL AUJOURD’HUI

Article proposé le vendredi 20 mai 2005, par Paul Mayoka


« Café Citoyen » organisé par l’IFRASS, le mercredi 11 Mai 2005 de 17h30 à 19h30, à la cafétéria de l’établissement, autour du thème :

LE TRAVAIL SOCIAL AUJOURD’HUI : Formes, enjeux et perspectives

L’expression « travail social » est utilisée en France depuis une quarantaine d’années. Elle désigne un champ professionnel dont l’objet général est de résoudre, d’accompagner ou de prévenir les problèmes de personnes ou de groupes en difficultés sociales.

Bien que se professionnalisant, le domaine est de plus en plus marqué par une grande complexité et une grande diversité de niveaux d’intervention, de structures, de formes et d’activités, en même temps que les publics ciblés se multiplient et se transforment : le travail social semble toujours à la recherche de ses propres rivages.

Aussi lors de ce prochain café citoyen, nous tenterons de cerner ses contours tant au niveau de ses formes que de son objet, de sa dynamique professionnelle que de sa dimension politique. Nous espérons ainsi ouvrir à quelques perspectives en matière de représentation et de pratique du travail social.

Voir aussi le programme complet du Café Citoyen

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  • > LE TRAVAIL SOCIAL AUJOURD’HUI

    12 juillet 2005, par Paul Mayoka p.mayoka IFRASS.FR

    Le café citoyen du 8 juin sur « le travail social aujourd’hui » a donné lieu à des débats touchant au sens même de l’activité que nous organisons depuis juin 2004.

    Ce sujet a permis de s’interroger sur ce qu’est le travail social, tant il s’est diversifié par ses formes, ses acteurs et ses publics ces dernières années. Qu’est-ce qui en fait encore le lien ? Et, de quelle façon les différents acteurs le mettent en œuvre, depuis la formation (des travailleurs sociaux) jusqu’à son effectuation sur le terrain - en milieu ouvert ou en institution - , en passant par la commande publique ? On est sans doute ici sur un vrai chantier !

    Diverses tendances se manifestent, des plus « convenues », un peu nostalgiques voire de corporatistes, aux plus exploratrices d’avenir. Dans l’ensemble, s’affirme la nécessité du professionnalisme, du savoir-faire technique, sans nier ni la diversification du champ ni l’importance du bénévolat. D’où l’exigence du « savoir lire social » qui lui-même pose la question de la formation du professionnel. Ce dernier peut-il être formé à tout ? Doit-il savoir tout faire ?

    Une réponse semble s’être imposée : il doit plutôt être formé à une certaine adaptabilité par rapport au terrain d’une part et à « autrui » d’autre part : l’usager dans sa diversité bien sûr, mais aussi le collègue, l’équipe ou le réseau de partenaires. Car reconnaître ses limites, se départir du complexe de thaumaturge, fait partie de l’élémentaire auquel l’éducateur, l’assistant social, l’animateur socioculturel… tout professionnels qu’ils sont, ne sauraient déroger.

    Tout travail social est avant tout affaire de relation à l’autre (individuel ou collectif) : l’autre à soutenir, à accompagner et à remettre en selle, cela en contact, en équipe ou en partenariat avec d’autres. Là se trouve fondamentalement le lien entre toutes ses formes et, sans doute, son intérêt citoyen et son principal enjeu politique.

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