Dernier ajout : 14 octobre 2004.
Quand je suis venue en France, je pensais avoir des droits. J’ai vu que j’en avais aucun. Je n’ai pas voulu rester les bras croisés, j’ai rencontré le Rassemblement. On m’a parlé des droits, des non droits, de la situation en France.
Depuis que je connais le Collectif, je me bats avec tout le monde et les amis du collectif pour les droits.
Avant de gagner les droits, au collectif, j’ai beaucoup appris : Ce qu’il faut faire et ne pas faire en tant que sans papier ; et les lois concernant les (...)
Depuis des années et des années, j’ai connu et participé à beaucoup de révoltes ouvrières, de grèves d’usines, de manifestations violentes dans les rues… J’ai assisté à l’apparition d’ouvriers, de lycéens, d’étudiants…
Ce qui me frappait, c’est que si à la fois c’était toujours porteur de quelque chose de neuf, au sens « ce qu’on nous propose, on n’en veut pas », ce n’était jamais porteur de quelque chose inscrit dans la durée.
Tout ça pour dire que ce qui me frappe le plus au Rassemblement, c’est (...)
La situation politique en France à l’heure actuelle est inquiétante. Celle des ouvriers sans droits l’est davantage. Quand bien même on remarquerait le souci d’un certain changement, cela est beaucoup plus apparent que réel. Le fond est toujours le même : une impasse.
En effet, un regard sans critique ni recul sur le changement de quelques individus au gouvernement Raffarin pourrait faire croire à une volonté politique de remettre les choses en place. Je fais allusion ici à une diminution de (...)