Juste un mot, à un moment où un numéro du Sept est réservé à l’infini problème de l’emploi pour vous dire que je ne peux, et je ne veux, et je crois que l’on ne doit pas oublier ce 13 février 2013 : ce jour où un chômeur s’est immolé par le feu devant une agence de Pôle Emploi à Nantes.
Et je suis assourdie par le silence qui entoure ce drame.
Bien sûr nous avons tous été bouleversés, bien sûr j’ai entendu dire qu’il ne fallait pas en parler, qu’il n’avait pas déclaré ce qu’il fallait, qu’il avait peut-être des problèmes personnels, que l’agence avait appliqué la loi…etc …
bien sûr personne ne peut comprendre vraiment ni expliquer complètement un suicide.
Mais ce geste, qui nous renvoie immanquablement aux sacrifices des moines bouddhistes, au jeune tunisien du printemps arabe, ou à celui d’il y a quelques jours… n’est pas un simple fait divers tragique.
Ce n’est pas non plus un acte banal de désespoir.
C’est un combat !
C’est un signal d’alarme tiré au monde entier !
C’est un message fort. Fort, encore à déchiffrer !
Ce désespoir est intolérable et il ne faut pas le tolérer ! Il ne faut plus de désespoir ! Maison des chômeurs, maison qui portons la voix des sans voix, pensons y, réfléchissons y, il doit bien y avoir des solutions, trouvons les !!!
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