Toulouse était candidate pour devenir Capitale européenne de la Culture en 2013. Marseille a été choisie.
Pas un mot de mélancolie place Marius Pinel, ou à la Reynerie. Les rues sont calmes. Les visages ne sont pas défaits. Les cubes rouges et les cylindres jaunes de Jean-Luc Moudenc, autour du Capitole, demeurent.
Il se murmure que les toulousains pourront voir disparaître les hideuses affiches qui souillaient le Capitole. Ils éviteront les performances, la foire aux subventions, les mégalomanies, l’étal du spectacle, les fêtes, et Olivier Poivre d’Arvor.
Certains regretteront sans doute l’argent perdu en communication. Malgré la volonté de Jean-Luc Moudenc, activement renouvelée par ses mainteneurs socialistes, Marseille sera cuculcapitalisée. Nous demeurerons cons.
Je propose de célébrer en silence, dans le kiosque de la place Marius Pinel, place Abbal, sous un pont de la Garonne, ou dans n’importe quelle galéjade du Printemps de Septembre, ce miracle.
Chacun peut se rendre en ces lieux, ou en d’autres, discret, à sa guise, et prier pour le vide.
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