Aujourd’hui, par innovation ou modernité que-sais-je ? Nous parlons d’identité nationale, vivre ensemble, de vivre ensemble dans la diversité…que de débats et de discours politiques…Parfois je me demande si on vit tous sur la même planète ???
Vivre ensemble c’est aussi développer une forme de résistance à toutes les forces contraires. Je suis allée au cinéma voir : Walter Retour en Résistance, un film de Gilles Perret. Ce soir là j’ai reçu une leçon de vie. A plusieurs reprises les interprètes ont abordé le vivre ensemble pendant et après la guerre, il suffit d’un groupe actif et ça peut être le levain qui fait monter la pâte nous a dit Monsieur Stéphane Hessel, 91 ans ainsi que Walter du haut de ses 83 ans, quel optimisme et regard humaniste face à leurs concitoyens, une jeunesse d’esprit désarmante !
Je suis revenue au CASC (Centre Autogéré Social et Culturel), un lieu autogéré où cohabitent une douzaine d’associations plus quelques collectifs qui se réunissent de temps à autres, ce qui fait beaucoup de passages avec cette image du levain de Mr Hessel.
Ici chacun milite pour un meilleur vivre ensemble et ce n’est pas simple à cause du manque de lisibilité et de transparence du monde dans lequel on vit mais, je repense au levain de Mr Hessel…et c’est vrai que toutes ces associations font un travail de fourmis pour pallier les lacunes et égarements de notre système républicain. Entre les problèmes de logements, de maladies, d’emploie, d’éducation, de sans papier au niveau local et plus globalement les guerres, les déforestations, les OGM et semences, le réchauffement de la terre qui provoquent d’autres problèmes, entre autres l’immigration climatique, tous ces collectifs sont solidaires, autant des causes nationales qu’internationales.
Un gros avantage de la cohabitation et de l’autogestion est la diversité, donc, une approche de différente d’un idéal souvent commun.
A l’heure ou le Programme du Conseil National de Résistance se démantèle, où l’individualisme devient un fonctionnement cautionné par la peur, nous ne savons plus vivre collectivement en acceptant les différances de l’autre. L’autre qui fait pourtant parti de notre monde comme nous du sien.
Beaucoup de passages dans ces locaux du CASC qui essaie de faire vivre ensemble des associations très engagées pour les plus grandes causes mais difficilement apte à assurer et le quotidien dans les locaux est une expression de la réalité de la vie : ce sont toujours les mêmes qui passent la serpillère, rincent les tasse à café de la veille, sortent les poubelles ou se retrouvent avec des tas de bouteilles en verres vides !
La liberté de chacun ne peut s’exercer qu’en tenant compte de celle d’autrui. Pour éviter ces désagréments nous nous retrouvons à trois pour essayer de mettre en place un règlement respectueux des valeurs de tous pour ne pas créer de malentendus.
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