Certains ont pensé qu’en bonne épouse, je suivais mon pasteur de mari… Toutefois, j’avais un rêve…
Et puis, moi, d’un naturel curieux et un brin aventureux, en septembre 2006 j’ai pris une douche froide, enfin des douches froides :
- vivre dans une petite résidence où on devient le point de mire,
- dans une petite ville où chacun sait tout de tout le monde…
- des transports en communs qui sont si peu organisés dans cette région,
- les enfants qui ne peuvent pas revenir le week-end
- la crise financière…
Et je suis retournée à la case « Pôle Emploi », où je suis devenue la énième femme d’un certain âge qui suivait son mari : il y en a beaucoup de femmes de militaires, des agents pénitentiaires, des divers fonctionnaires, qui sont là car leur époux ont été nommés là. La menace principale pour toutes ces femmes est d’être obligées d’aller travailler dans le secteur primaire (agriculture). J’ai eu plus de chance.
Il y a bien un tissu associatif très important mais qui n’est pas porteur d’emploi, des militants de grande qualité, généreux, simples et accueillants ; une paroisse où l’on peut s’épanouir… J’aurais pu… Je n’ai pas su trouver un endroit pour moi. Bref. Une porte s’est entrouverte à TO7, cela m’a laissée espérer que je pouvais encore être utile faute d’être nécessaire et, j’ai proposé mes services dans l’espoir de pouvoir me réveiller et repartir sur un ailleurs de rêve ?