Suite mais pas fin…
Dans le N° 144 du SEPT, je vous faisais part de ma colère et de mon étonnement devant les problèmes du CIF : spécialisé dans les prêts immobiliers et l’accession à la propriété des primo accédants et les logements sociaux. Structure très complexe et relativement opaque, elle ne correspondait plus aux critères de solvabilité et de liquidité des Bâle 1 ou 2, (réglements européens sur les banques). Dégradée par l’agence de notation Moody’s, perdant sa rentabilité en ne pouvant plus recourir aux marchés financiers à des taux intéressants, elle fut en « liquidation », garantie par l’Etat, avec l’accord de Bruxelles, en sursis jusqu’à l’extinction de tous les trêts en cours… !!!
Y voit-on plus clair ???
Pas trop !
Nouveau PDG et DG en janvier, Nouvelle directrice générale adjointe en mars 2013.
2 réponses du Ministre de l’Economie et des Finances Moscovici du 07/03/2103 à l’AN et au Sénat.
Et finalement ?
- le CIF n’a plus d’actitivé. Il n’est pas en liquidation mais en « résolution ordonnée » c’est beau le vocabulaire !
- un plan social est en cours de négociation avec les syndicats,
- la banque postale reprendrait une partie de l’activité prêts immobiliers avec 300 personnes sur les 2500,
- d’autres resteront jusqu’à l’extinction définitive des activités (comprenez : jusqu’au remboursement des derniers prêts ? ou épuisement des réserves ?), d’autres inclus dans un plan social. Opacité, oui ! Manœuvres ? On commence à dire que dans ces périodes où l’on recherche partout des sous, les quelques milliards d’actif- net du CIF rempliraient au bon moment les caisses de l’Etat. Les négociations Banque Postale/CIF, d’un côté, le plan social/représentants du personnel de l’autre, n’ont pas vraiment l’air de se faire avec une bonne coordination ni avec transparence.
A suivre donc, ce n’est pas fini, mais on en parle toujours aussi peu dans les médias.
France Flamand